Le
PlanetSolar arrive vendredi à Monaco après dix-huit mois de
navigation sans voile ni carburant.
Le Turanor PlanetSolar n'a ni voiles ni moteur thermique : seul le
soleil et les courants lui permettent d'avancer, à une vitesse moyenne
de 5 noeuds.
Soixante mille kilomètres parcourus,
585 jours de navigation et pas une goutte de carburant : le bateau
Turanor PlanetSolar achève demain à Monaco le premier tour du monde
réalisé entièrement à l'énergie du soleil. Parti le 27 septembre 2010,
ce catamaran de 35 mètres de long est propulsé par 537 m2 de panneaux
photovoltaïques.
Jamais manqué d'énergie
"Nous aurons réussi à démontrer que les énergies renouvelables fonctionnent bien", se réjouit Raphaël Dangin, qui porte ce projet depuis 2004. Le navire, qui a pris soin de passer par des zones ensoleillées, autour des Tropiques, n'a jamais manqué d'énergie. "On vivait normalement à quatre ou cinq personnes, en utilisant des ordinateurs, des écrans. Il n'a fallu couper l'eau chaude qu'une seule fois quand la météo était mauvaise."
"Nous aurons réussi à démontrer que les énergies renouvelables fonctionnent bien", se réjouit Raphaël Dangin, qui porte ce projet depuis 2004. Le navire, qui a pris soin de passer par des zones ensoleillées, autour des Tropiques, n'a jamais manqué d'énergie. "On vivait normalement à quatre ou cinq personnes, en utilisant des ordinateurs, des écrans. Il n'a fallu couper l'eau chaude qu'une seule fois quand la météo était mauvaise."
Applications pratiques
Le PlanetSolar pourra être utilisé commercialement pour des traversées touristiques, ou des expéditions de plongée. "On peut remplacer des navires jusqu'à 30 mètres de long, mais pas des porte-conteneurs", explique Raphaël Dangin. En revanche, le logiciel de routage développé pour le projet, qui optimise le trajet selon les courants, intéresse ces gros navires : "Sur une traversée du Pacifique, ils peuvent économiser jusqu'à un million de dollars de carburant."
Le PlanetSolar pourra être utilisé commercialement pour des traversées touristiques, ou des expéditions de plongée. "On peut remplacer des navires jusqu'à 30 mètres de long, mais pas des porte-conteneurs", explique Raphaël Dangin. En revanche, le logiciel de routage développé pour le projet, qui optimise le trajet selon les courants, intéresse ces gros navires : "Sur une traversée du Pacifique, ils peuvent économiser jusqu'à un million de dollars de carburant."
Plus d'informations sur PlanetSolar
Remarque
Le nom Turanor (force du soleil) vient du «Seigneur des anneaux» de Tolkien. Son capitaine est le Français Patrick Marchesseau.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire